mercredi 25 mai 2011

Une artiste feminine


                                             3. Les artistes féminins
                                                                --------------- CHEN Lingyang

Elle est née en 1975 à Zhejiang, diplômé de l'Académie centrale des Beaux-arts en 1999. Elle habite aujourd’hui à Pékin. C’est une artiste courageuse parmi les artistes féminins. Elle représente les nouvelles femmes qui sont nées dans les années 1970. Elles ne sont pas traditionnelles, elles grandissent dans un environnement social plus ouvert, et sont parfaitement intégrées dans leur époque. Elles soulignent non seulement la beauté personnelle, mais aussi renforcent la conscience individuelle.
Son travail principal est la photographie. Ses œuvres explorent souvent la beauté du corps féminin et son sens intérieur. Dans ses nombreuses œuvres, l’œuvre la plus représentante est « Douze Mois Fleur ».
Dans ses œuvres, nous ne voyons plus le beau visage et le corps nu des femmes à travers le miroir traditionnel chinois. Nous voyons l’organe du sexuel de la femme duquel coule le sang menstruel. Le bord extérieur de la photographie est la forme de la coupe, son inspiration vient de la forme de l’arc du volet du jardin chinois de l’époque antique. Concernant la fleur, l’artiste choisit la fleur spécifique du mois selon la tradition chinoise. 12 mois correspondent aux 12 photographies  de la fleur : Janvier est le narcisse, Février est la Magnolia, Mars est la pêche, Avril est la pivoine, Mai est la Grenade, Juin est Lotus, Juillet est Orchidée, Août est Osmanthus, Septembre est Chrysanthème, Octobre est Poinsettia, Novembre est Camélia et Décembre est la fleur de Lamei. La menstruation et la fleur qui s’épanouisse sont mises en parallèle,  cela  représente le cycle naturel. L’expression directe du thème de la menstruation pour but de surprendre le spectateur. Mais pour cette expression directe sur l’état féminin, nous n’arrivons pas à la mesurer avec la norme des produits de l’image, et elle franchit le sujet du tabou sur le sex.
A travers les schémas, on peut trouver que la beauté naturelle de la fleur et de la femme dans la période menstruelle est devenues une comparaison. Généralement, les femmes sont souvent émotionnelles dans cette période, elles ont besoin du soin de l’homme. La vulnérabilité des femmes engendre leur tendresse. Au contraire, l’homme immature trouve que la menstruation est la chose de la femme, et il s’en fuit. Du point de vue du concept artistique, « Douze mois Fleurs » de Chen Lingyang s’agit de l’expérience du sexe physique spécifique de la femme. C’est  sujet tabou dans la tradition de la culture Chinoise. 

                                                                           Li Dan



Tous Cannibales est sang rouge à la Maison Rouge

Autour d'une exposition réunissant photographies, vidéos, installations, sculptures, dessins et peintures, la curatrice Jeanette Zwingenberger est partie d'un regard anthropologique en sélectionnant des œuvres qui touchent au rapport au corps, thème que l'on retrouve dans les questionnements de nombreux artistes contemporains. Mais cette exposition aux multiples facettes nous plonge également dans les enjeux politiques du post colonialisme. Un regard critique, cru sans être gore, mais aussi onirique sur nos sociétés et leur évolution.
Robe de viande sculptée, têtes tranchées pour Vanités photographiées, revisitation du mythe de Cronos et du thème de l’allaitement de la Vierge, les interprétations les plus variées se mêlent dans cette rétrospective extrêmement complète et d’une grande sobriété qu’il convient de saluer car il était improbable de traiter pareil thème sans sombrer dans l’étalement gore. La commissaire de l’exposition Jeanette Zwimgenberger et son équipe y parviennent avec infiniment de subtilité.
blue moon

odilon redon le mouvement idealiste en peinture 

Une sculpture violente et forte jonche le sol, corps sans tête, gras et dégoulinant. Une peau d’Homme tatoué n’est pas très loin, sans relief, sans corps.

Eclaté, morcelé comme dans la toile quasi vivante d’Adriana Varejâo « Branca em Carne Viva ». Recomposé de façon abstraite ou onirique dans le dessin d’un tube digestif complet illustré de bout en bout par des émotions, des moments de vie. Des petits dessins japonais illustrent avec humour des corps de femmes sous plastique comme de la viande ou vidés de leurs œufs tels des poissons.



« Nous sommes tous des cannibales » explique Claude Levi-Strauss au fronton de l’exposition. Il semblerait que les artistes ici représentés aient très scrupuleusement exploré cette affirmation. Autant prévenir les âmes sensibles et compassées : Tous cannibales est un parcours dur, secouant, qui retourne les tripes et les consciences. On n’en sort pas indemne : car chaque œuvre exhibée est choisie pour frapper.
S’entre dévorer est-il monstrueux, prohibé, sacré, inévitable, sexy, hype ? Entre les gravures lycanthropes de Cranach, les photos et récits de voyages et d’exploration, les représentations de sabbat, on constate que le sujet interpelle depuis des siècles. On l’assimile à l’Ailleurs sauvage, au diable, … établissant une distanciation que les artistes d’aujourd’hui s’empressent d’annuler avec un plaisir jubilatoire.


Et plus si affinités La maison rouge tous cannibales


Zeng Lingnan

Odilon Redon

                         Exposition Prince du rêve d’ Odilon Redon 

                                 -------------------- Grand Palais, (23 mars-20 juin)

 
Redon aime sans nul doute la peinture onirique: rêves exotiques, bizarres et même terrifiants. Ses peintures sont souvent très sombres et envahies par les ombres d’où le nom de « Noirs » que l’on attribue à une partie de ses œuvres . Certaines cependant se démarquent et présentent un univers  plus  coloré presque joyeux.

On peut donc schématiquement diviser l’exposition en deux parties avec toutefois une prédominance d’œuvres sombres. La première partie de l’exposition laisse le spectateur sortir avec un certain malaise. Malaise devant la noirceur, et la souffrance que dégagent certaines œuvres comme si l’on émergeait d’un cauchemar. 



Après avoir visité ce monde noir, saturé par l’étrange, le spectateur entre dans un espace plus lumineux. La deuxième partie présente, en effet, des œuvres qui contrastent fortement avec les premières. Ces dernières tardifs, datent de la fin de sa vie. Il semble que plus Odilon Redon s’est approché de la mort, plus ses peintures ont pris de la couleur. On trouvera donc ici des tableaux à la craie et aux couleurs vives.




Ainsi le spectateur après avoir traversé un monde de cauchemar et d’une noirceur abyssale, entrera dans un monde enchanteur. Le sourire succède au frisson dans cette exposition qui frappe l’inconscient et ne peut laisser indifférent…
                                                                             Li Dan


mardi 24 mai 2011

Amy O'Neill

EXPOSITION 06.05-17.07.11

Forests, Gardens & Joe's

Amy O’Neill (US/CH, née en 1971, vit à New York) présente plusieurs oeuvres, en majorité inédites, qui traitent de culture populaire et d’interrogations identitaires. Une installation, des sculptures et des dessins composent le corpus Victory Gardens, où les bandes du drapeau américain sont interprétées à la fois comme des tranchées ou, selon le point de vue, comme un jardin potager. La vidéo Forest Park, Forest Zoo, accompagnée de sculptures, se concentre sur l’architecture vernaculaire de Pennsylvanie, terre natale de l’artiste. La vidéo Joes’ Bar s’immisce dans les arrières salles d’un bar, hantées par une collection délirante d’animaux naturalisés. La fantaisie esthétique et l’ironie mordante d’Amy O’Neill se retrouvent aussi dans une série de dessins consacrés aux chalets suisses.







LIU Hailan

Arman




Arman

Expositions au Centre
22 septembre 2010 - 10 janvier 2011

Sculpteur et peintre, Arman se définit comme un « montreur d'objets ». Révéler leur poésie et leur mystère est au coeur de ses préoccupations. Installés au Centre Pompidou, dans la Galerie des enfants, les plus petits sont invités à vivre « L'aventure des objets » dans un espace qui évoque à la fois une usine ludique et la ville moderne. À travers une approche poétique et artistique, trois zones d'expérimentations permettent d'explorer l'objet dans tous ses états pour le voir différemment et poser un regard nouveau sur le monde. À la découverte du cycle de l'objet, l'enfant trie, collectionne… pour élaborer une première mise en scène. Ensuite, composer, décrire ou tamponner sont autant de procédés qui lui sont proposés pour appréhender ses différentes facettes. Enfin, dans le dernier espace, l'objet démultiplié se métamorphose en tours, labyrinthes, murailles pour constituer un univers imaginaire à vivre avec tout son corps. Tout au long du parcours, deux mimes filmés, très expressifs, présentent les consignes à suivre. Un film fournit des clefs de compréhension du travail d'Arman à travers des documents inédits, des photographies de l'artiste et de ses oeuvres.
Galerie des enfants


































 liu hailan


jean-michel othoniel


Expositions au Centre
12 février 2011 - 22 août 2011

Quelques gros plans de la Pièce Unique: Né en 1964 à Saint-Etienne dans laLoire, Jean-Michel Othoniel a été pensionnaire de l'Académie française à la Villa Médicis à Rome. Jeune artiste de renommée internationale, il a participéà de grandes expositions d'art contemporain tels que la Documenta IX de Kassel en 1992, Féminin / Masculin au Centre Georges Pompidou à Paris en1994, le ciel à la Tate Gallery de Liverpool et de la Biennale de Kwangju en Corée en 2000.
Après une expositions homme dans des endroits aussi prestigieux que LaCollection Peggy Guggenheim à Venise en 1997 et PS1, à New York en1998, il a créé en 2000, pour la célébration du centenaire du métro parisien,"Le Kiosque des Noctambules", une installation permanente du métro-entrée-artwork du Palais Royal Musée du Louvre, Place Colette à Paris. Dans ses œuvres, il privilégie les références allusives. Ses sculptures ont beautésinsolites et sensuelle, douceurs subversifs, faits pour capter les yeux.





















         liu hailan

yang jiechang

EXPOSITION04,09,-16,10,2010yang jiechang
né en 1956 à la province de Guangdong, Yang Jiechang vit et travaille actuellement à Heidelberg et à Paris. Après avoir été diplômé de l'Académiedes Beaux-Arts de Guangzhou en 1982, il prit une étude rigoureuse de l'Taoavec le maître taoïste, Huangtao. En même temps il est devenu actif sur la scène de l'art contemporain en Chine, qui était alors connu un développementrapide. Un de ses objectifs est de promouvoir l'expression régionale autonomeet marginal. Yang Jiechang acquis une reconnaissance internationale à traversl'exposition de ses grandes peintures à l'encre monochrome, sévère dans leurabstraction et de la spiritualité, dans "Les Magiciens de la Terre" au Centre Pompidou à Paris en 1989. Néanmoins, son œuvre comprend une variété de supports: peinture, vidéo, installation, et des interventions.















liu hailan